Me Issaka Zampaligré, candidat indépendant, avocat de profession, veut activement participer au plus haut sommet de l’Etat à la gestion de son pays. Il a manifesté cet engagement le 8 août dernier où il a été investi comme candidat indépendant. C’était lors d’une cérémonie d’investiture organisée à cet effet, à Tenkodogo, en présence d’une foule immense. La cérémonie officielle d’investiture qui a débuté vers 12h, s’est tenue à Tenkodogo, ville natale de Me Issaka Zampaligré. Proches, amis, sympathisants sont venus nombreux à l’occasion pour lui témoigner leur soutien.
Issaka Zampaligré, juriste des finances, a travaillé dans de hautes institutions nationales et internationales. Ainsi, le candidat dans son allocution, après avoir rendu hommage aux martyrs de l’insurrection populaire du 30 au 31 octobre dernier, a déroulé son projet de société. Celui-ci s’articule autour de 05 points essentiels : l’instauration d’une démocratie participative, la création d’emplois pour les jeunes, la promotion de la femme, de la transparence en matière de gouvernance, et du professionnalisme dans l’administration..
Un Burkina d’équité et de justice
Me. Zampaligré dit être candidat par devoir car le pays « a soif de justice, d’équité et de prospérité inclusive ».En effet, le pays aurait été pendant longtemps marqué par des maux comme la corruption et la mauvaise gouvernance, l’impunité, le grand banditisme et le népotisme. Le candidat s’engage à les éradiquer à travers un projet de société porteur d’espoir, et qu’il a décliné lors de cette cérémonie. Président, il mettrait les préoccupations des jeunes, des femmes et des plus démunis au centre de sa politique. Il se veut être le défenseur « du grand peuple des déshérités ».Par ailleurs, la réconciliation de tous les Burkinabè serait une des conditions sine qua non pour le développement du Burkina, selon ce prétendant au pouvoir présidentiel.
Les jeunes et les femmes comme atouts de développement
Cet avocat veut faire des jeunes et des femmes le fer de lance du développement du pays. Les jeunes constituent 70% de la population burkinabè. Or le marché de l’emploi tend à être saturé. Voilà pourquoi la création d’emplois pour les jeunes constituerait une priorité pour Issaka Zampaligré. Il s’agit de « l’émancipation par le travail avec une juste rémunération », dira le candidat.
Les femmes représentant 65% des producteurs agricoles ruraux contribuent à l’essor économique du pays, tel qu’il ressort du sondage de l’homme de droit et économiste qui voudrait, étant élu, accroître l’accès des femmes aux terres et aux financements, valoriser l’entrepreneuriat féminin afin de favoriser l’autonomisation féminine.
L’éducation et l’agriculture comme facteurs de développement
L’éducation est le vecteur de tout développement. Fort de ce constat, le candidat s’engagerait à améliorer le système éducatif, en abolissant les disparités entre les différentes régions, entre garçons et filles en matière d’éducation et en favorisant la continuité de la scolarité au postprimaire pour tous les enfants.
En outre, les activités agropastorales sont le pilier de l’économie burkinabè ; mais, elles ne seraient pas assez productives. Or, « 80% de la population dépend de l’agriculture pour l’emploi à plein temps », souligne t-il. Ainsi, celui-ci préconise, « la mise en œuvre d’actions concrètes axées sur les résultats » pour pallier ces insuffisances.
La population au cœur du plan de développement de Me Zampaligré
Selon Me Zampaligré, ce projet de société ne saurait se réaliser sans la participation de tous les fils et filles du Burkina. En effet, l’homme doit être acteur et non seulement bénéficiaire de son développement. En outre, c’est avec tout le peuple qu’il compte incarner des valeurs cardinales comme la dignité, l’intégrité, l’équité et la solidarité, car ajoute-t-il, « le Burkina Faso est une seule et même famille ».
Pour rappel, Issaka Zampaligré, âgé de 50 ans, est un spécialiste en droit bancaire et financier. C’est un juriste des finances aguerri car ayant eu à travailler au sein de nombreuses institutions, notamment dans des institutions bancaires, telles que la Banque africaine de développement (BAD), la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Il a aussi piloté beaucoup de projets et programmes de développement. Il dispose aujourd’hui de son propre cabinet à Paris et à Ouagadougou.
Selon son représentant, le Burkina Faso aurait besoin d’hommes nouveaux tels que lui, qui ont le courage et l’ambition conformément au slogan « Plus rien ne sera comme avant ».
Laure Bado/digicomfaso.info
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