Le ministre d'Etat, ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure (MATDSI), Simon Compaoré, a séjourné du 14 au 16 juillet 2016 au Togo. Cette visite d'amitié et de travail a surtout été marquée par la séance de travail des professionnels de la sécurité des deux pays, le vendredi 15 juillet 2016.

En effet, c'est accompagné d'une forte délégation composée des responsables de services de sécurité du Burkina Faso que le MATDSI, Simon Compaoré, a rencontré son homologue du Togo, le Colonel Damehame Yark et sa suite à Dapaong (au nord du Togo) pour conjuguer et fédérer leurs efforts dans la lutte contre l'insécurité grandissante et multiforme.

Cette rencontre bilatérale fait suite à celle tenue en mars 2016 à Ouagadougou et s'inscrit dans le cadre des échanges en matière de sécurité, entre le Burkina et le Togo. Elle a permis  aux deux parties d'élaborer une plate-forme commune d'actions en vue de créer une base de données communes sur les questions de délinquance et de sécurité, d'échanger des informations et des renseignements concernant la sécurité dans leurs Etats respectifs et de conduire conjointement des opérations ou des exercices de sécurité...

Pour le ministre de la sécurité et de la protection civile du Togo, le Colonel Damehame Yark, cette concertation entre le Burkina et le Togo est plus que nécessaire car : « l'origine et les causes réelles et virtuelles de l'insécurité qui nous menace le plus aujourd’hui sont tentaculaires .Les modes opératoires des bandes de criminels et de délinquants sont de plus en plus asymétriques et se perfectionnent au fil des jours (...).»

La question sécuritaire dépasse le cadre et les capacités des Etats aujourd'hui. Elle est devenue une affaire collective et internationale qui suppose une bonne organisation, une parfaite coordination et la participation de tous. C'est  pourquoi, le ministre d'Etat, Simon Compaoré, lors de la cérémonie (des travaux) a exhorté, les populations au civisme et à la citoyenneté  afin, d'aider les forces de défense  et de sécurité  dans leur combat quotidien contre insécurité. Selon le ministre burkinabè en charge de la sécurité « aucun pays ne peut dire qu'il se suffit au regard de ce qui se passe de nos jours. Nous avons tous besoin les uns des autres pour rapporter un peu plus de sécurité à nos pays.»

Pour matérialiser la volonté politique clairement exprimée par les deux pays  de combattre ensemble l'insécurité, un communiqué final issu d'ateliers sectoriels des services de sécurité, et un mémorandum d'entente pour la coopération en matière de sécurité et de renseignements entre les deux Etats ont été signés par les ministres en charge de la sécurité des deux pays.

Direction de la Communication et de la presse du MATDSI

Sidwaya