1er anniversaire de l’élection du président du Faso et des députés PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Sidwaya   
Mercredi, 30 Novembre 2016 16:05

Hier 29 novembre 2016, cela faisait une année, jour pour jour, que les Burkinabè ont décidé de confier majoritairement leur destin au président Roch Marc Christian Kaboré et aux élus nationaux qui lui portent leur soutien. En ce 1er anniversaire, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), à travers cette déclaration  parvenue à notre rédaction, témoigne sa reconnaissance au peuple burkinabè et  appelle ses militants à la mobilisation pour le progrès et le changement qualitatif véritable au bénéfice de tous.

 

Il y a un an de cela, le 29 Novembre 2015, après les nombreuses vicissitudes qui ont marqué le cours de la Transition politique, notre cher pays amorçait un tournant historique décisif par l’instauration d’une démocratie véritable et la construction d’un progrès économique et social partagé dans la paix et la cohésion nationale.

C’est en effet à cette date du 29 novembre 2015, que décidé à prendre ses responsabilités vis-à-vis de sa propre histoire, et vis-à-vis des générations à venir, notre peuple a souverainement porté à la tête du Burkina Faso, notre illustre camarade, le Président Roch Marc Christian KABORE tout en conférant à son parti, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et à ses alliés, une majorité solide et cohérente à l’Assemblée nationale.

Pour la première fois dans l’histoire tourmentée de notre pays, un Président civil, désigné par la Transition, allait passer le flambeau à un autre Président civil démocratiquement élu au suffrage universel direct. Pour la première fois  depuis 1966, un Président civil démocratiquement élu, allait être investi à la tête du Burkina Faso. Le peuple héroïque du Burkina Faso venait encore une fois d’administrer à la face du monde, la preuve éloquente de sa grande maturité politique et de sa farouche volonté d’être le seul maître de son destin. Déjà, en effet, une année auparavant, à travers l’insurrection populaire d’octobre 2014, il avait mis à terre le pouvoir dictatorial, clanique et aux veléités monarchistes de Blaise Compaoré, contraignant ce dernier à la fuite et à l’exil. Et seulement quelques mois avant l’élection de novembre 2015, il avait mis en déroute, par une large mobilisation et une résistance héroïque, le régime issu du coup d’Etat réactionnaire du Général Diendéré, de ses commanditaires et autres acolytes. Tout le long de l’année 2015, il a déjoué tous les complots ourdis par les caciques et les suppôts de l’ancien régime, prêts à toutes les aventures dans l’espoir de reconquérir le paradis perdu.

En ce premier anniversaire de la victoire mémorable du peuple, les partis alliés de la majorité présidentielle voudraient tout d’abord adresser une pensée pieuse à  l’intention de l’ensemble des martyrs qui sont tombés pour la démocratie et la liberté de notre peuple. Leurs sacrifices serviront de repères dans notre combat pour un Burkina Faso de démocratie, de paix et de mieux-être. Ils expriment leur indéfectible solidarité et leur compassion agissante aux familles de ces martyrs ainsi qu’à toutes celles et à tous ceux qui ont subi des traumatismes dans leur chair et leur esprit. Ils saluent le patriotisme de toutes les forces politiques et sociales aux côtés desquelles ils se sont  battus pour la libération de notre peuple.  Ils expriment leur gratitude aux forces de défense et de sécurité dont la contribution a été inestimable. A tout le peuple dans ses différentes composantes, ils témoignent leur profonde reconnaissance. Avec le gouvernement et les institutions mises en place, instruits par les nombreuses leçons de ce passé récent, ils s’engagent à veiller constamment, afin que les actions du régime soient toujours à la hauteur des aspirations fondatrices des populations.

 

La Ve République pour 2017

Conscients que rien de durable ne peut se réaliser dans le désordre et l’anarchie, le MPP comme tous les partis de la majorité présidentielle œuvreront avec le peuple à la restauration de l’autorité de l’Etat, afin que ce dernier la mette en œuvre résolument et exclusivement au service du bien commun. Cela nécessite des  réformes profondes. A travers ces réformes, émergera une nouvelle citoyenneté dont les principales caractéristiques seront le sens des responsabilités, l’inclusion républicaine, l’égalité et la solidarité. C’est en ayant cela à l’esprit que conformément aux engagements pris vis-à-vis de notre peuple, le processus de mise en place d’une Vème  République a été amorcé et devrait se concrétiser dès 2017 avec l’adoption d’une nouvelle Constitution.

Les axes stratégiques identifiés pour sortir notre pays de la stagnation et de l’arriération sont la réforme des Institutions et la modernisation de l’administration, le développement du capital humain et la dynamisation des secteurs porteurs pour l’économie et les emplois. Le PNDES (Plan national de développement économique et social) a été élaboré en ayant en vue la nécessité d’initiatives fortes et novatrices suivant ces axes. Sa mise en œuvre nécessitera la mobilisation de plus de 15 000 MILLIARDS DE FCFA, dont la majeure partie devrait provenir des efforts internes car notre leitmotiv est que nous devons d’abord compter sur nos propres forces. Tout sera mis en œuvre pour la mobilisation de ces ressources.

D’ores et déjà, les acquis obtenus en moins d’un an d’exercice du nouveau pouvoir sont satisfaisants. Les actions ont permis des avancées sur :

-le renforcement du dispositif sécuritaire pour faire face aux actions terroristes notamment celles du djihadisme et les manœuvres ouvertes ou souterraines de déstabilisation ;

-le renforcement de l’indépendance de la justice et de la célérité dans le traitement des dossiers pendants dont les plus emblématiques sont ceux de Thomas SANKARA, Norbert ZONGO, l’insurrection, le coup d’Etat de septembre 2015 ;

-le parachèvement des processus électoraux avec l’organisation des élections locales suivies de la mise en place des exécutifs locaux dans les communes et les régions ;

-l’assainissement de la gestion publique dont la conduite des enquêtes parlementaires sur le foncier urbain et la gestion minière dont les conclusions pertinentes seront mises en œuvre avec un esprit de suite.

Dans le domaine du développement du capital humain, les mesures phares ont consisté en :

- la gratuité des soins de santé pour les femmes enceintes et les enfants de 0 à 5 ans ;

-la gratuité du dépistage de certains types de cancer ;

-le recrutement d’enseignants pour tous les ordres d’enseignement ;

-l’élimination progressive des écoles sous paillottes ;

-la formation professionnelle et la création de nombreux emplois ;

-l’approvisionnement en eau potable ;

-la réalisation de logements sociaux.

Dans le domaine de la dynamisation des secteurs porteurs, nous pouvons noter entre autres la construction de pistes rurales et le bitumage de voies urbaines et interurbaines.

Faudrait-il le rappeler, ces résultats ont été obtenus dans un contexte économique et social éprouvant et à partir d’un héritage chaotique.

 

Le dialogue, la règle et la grève, l’exception

Le marasme économique et la situation sociale délétère font partie de cet héritage. A cela,  il faut ajouter les effets néfastes des attentats terroristes qui sont des formes nouvelles et insidieuses d’insécurité auxquelles il fallait faire face aussitôt après l’installation du Président Roch Marc Christian KABORE.

Faudrait-il rappeler également que sur le front social, le nouveau pouvoir n’a pas bénéficié du moindre état de grâce. La réalité est que la Transition a fait preuve d’une grande générosité pour des revendications dont la mise en œuvre est couteuse, sans avoir pris les dispositions budgétaires appropriées. Malgré les efforts et la bonne volonté du gouvernement, la situation sociale a continué de se dégrader comme on peut le constater à travers les grèves et les autres formes de protestation. La liberté syndicale et le droit de grève sont des acquis démocratiques précieux. Ils sont des outils permettant d’assurer le progrès social et le règlement pacifique des conflits de travail. Mais pour ne pas les galvauder, tous les partenaires doivent veiller à ce que leur exercice soit conforme aux lois en vigueur. Notre conviction reste que le dialogue social doit être chaque fois privilégié, car il doit être la règle et la grève l’exception. Toutes les parties prenantes doivent engager des  dialogues de bonne foi, rechercher et accepter  des solutions équilibrées.

Au moment où nous commémorons le premier anniversaire de son élection à la magistrature suprême, nous, partis de la majorité présidentielle, renouvelons au président Roch Marc Christian KABORE notre soutien indéfectible. Nous exprimons également notre solidarité avec le gouvernement et l’assurons de notre soutien et de notre disponibilité pour l’accomplissement de ses missions. De même, nous exprimons notre reconnaissance à la majorité parlementaire qui joue pleinement sa partition dans le respect des règles républicaines.

A tous nos militants des villes et des campagnes, nous adressons nos salutations. Nous les exhortons à la mobilisation pour le progrès et le changement qualitatif véritable au bénéfice de tous.

 

VIVE LE BURKINA FASO

 

Ouagadougou,

le 29 novembre 2016

 

Pour les partis de l’APMP,

 

Le Président par intérim du MPP

Dr  Salifou DIALLO

 

AFP - AJIR - ARD -Burkina YIRWA – CORP – CNR/MS – FFS – FP – MDA – MDD – MOPA – MPC – MP/FUTUR – MPP – MPR/B – NTD – ODT – PAREN – PBL – PDD – PDS/METBA – PDP/PS – PNDP – PPRN – RDS – RPR – UDB/R – UNDP – UNIC – UNIR/PS

Sidwaya

Mise à jour le Mercredi, 30 Novembre 2016 16:12
 

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