Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a été reçu en audience, le lundi 30 janvier 2017, au siège de l’Union africaine, à Addis Abeba par le nouveau secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Antonio Guterres. Le nouveau secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, et le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, veulent conjuguer leurs efforts pour la sécurité et la paix durable au « pays des Hommes intègres ».
A cet effet, le président Kaboré, l’a informé lors d’une audience à lui accordée, le 30 janvier dernier, à Addis Abeba en Ethiopie que l’une des préoccupations majeures de son pays est la question sécuritaire. Il a aussi dit à M. Guterres que le Burkina Faso, le Mali et le Niger, tous, des pays voisins qui subissent régulièrement les attaques djihadistes, ont décidé, d’un commun accord, de mettre en place une force multinationale pour veiller sur la sécurité à leurs frontières communes. Roch Kaboré a également expliqué au successeur de Ban Ki-Moon que son souhait est de déployer dans les zones sensibles du pays, notamment, dans la région du Sahel, les bataillons burkinabè qui sont au Mali pour le maintien de la paix, au compte de la MINUSMA.
Cette rencontre qui s’est tenue en marge des travaux de la 28e session ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA), à Addis Abeba, a été l’occasion pour le chef de l’Etat burkinabè de féliciter Antiono Guterres pour son accession à la tête de l’ONU. Outre la question sécuritaire, les deux personnalités ont passé en revue l’état des relations entre le Burkina Faso et l’ONU. Pour la dynamique de leur coopération, ils ont affirmé leur disponibilité à travailler au renforcement de leurs liens. Le nouveau secrétaire général de l’ONU a félicité le président du Faso pour son élection à la tête de son pays. M. Guterres a positivement apprécié la politique de gouvernance que le Président Kaboré met en place pour le développement du Burkina Faso. La réconciliation des Burkinabè tient à cœur le président du Faso. Cette question a été aussi abordée lors des échanges. A cette préoccupation, M. Kaboré a expliqué que pour y parvenir, il faut mettre l’accent sur la manifestation de la vérité afin que la justice démontre le niveau d’implication et les responsabilités des différents acteurs des crises qui ont secoué le pays.
Abdel Aziz NABALOUM
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