La rencontre des experts du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, s’est tenue du 13 au 15 juillet 2017 dans la capitale burkinabè. Au sortir de ce conclave, tout un ensemble de projets ont été finalisés et seront soumis à l’appréciation du conseil conjoint de gouvernement, à la faveur de la 6e conférence au sommet du TAC, qui débute ce jour 17 juillet.
Après trois jours «d’intenses et de fructueux» travaux dans le cadre du Traité d’amitié et de coopération (TAC)des acteurs du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire, ont accompli la mission à eux confiée. Celle de conclure un projet de rapport assorti de plusieurs recommandations à soumettre à l’appréciation des membres du conseil conjoint de gouvernement à la faveur de la 6e conférence au sommet du TAC. Ainsi, ces acteurs, qualifiés d’experts, se sont accordés, le samedi 15 juillet 2017 à Ouagadougou, sur un certain nombre de projets devant orienter les grandes décisions de l’évènement promu et célébré par deux nations liées par l’histoire et la géographie. Il s’est agi, essentiellement, de projets emblématiques tels que l’interconnexion électrique entre les deux pays, la construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou et du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Niger et la création de deux fonds pour soutenir la jeunesse, d’une part, et encourager l’entrepreneuriat féminin, d’autre part. «Il y a, également, plus d’une dizaine d’accords qui permettront d’élargir le cadre juridique de notre coopération», a mentionné le représentant du ministre en charge des affaires étrangères et de la coopération régionale, Pascal Batjobo, par ailleurs, directeur général des relations bilatérales. Mais, bien avant l’étape de la formulation des recommandations, l’équipe des experts a passé en revue les décisions majeures du dernier sommet du TAC et de la première réunion du comité conjoint de suivi et d’évaluation dudit traité tenu, à Bobo-Dioulasso en mars dernier.
«Faire du TAC, un exemple achevé de coopération Sud-Sud»
Pour Pascal Batjobo, le procès-verbal de la rencontre conjointe des experts du TAC, est porteuse d’espoir. En effet, il a dit être convaincu que les recommandations formulées par les experts ainsi que les décisions qui seront prises à l’issue du TAC, permettront dans leur concrétisation, de bâtir un avenir meilleur pour les peuples ivoirien et burkinabè.
Lequel avenir sera encore plus radieux pour peu que ce «bel» exemple de coopération Sud-Sud soit pérennisé, foi du chef des experts ivoiriens, Louis Bony. Si ce conclave, selon M. Batjobo, a été d’un grand succès au regard des résultats satisfaisants, d’après lui, c’est en partie grâce au climat convivial et fraternel qui a prévalu au cours des échanges entre Ivoiriens et Burkinabè. Et Louis Bony de soutenir que l’atmosphère empreinte de cordialité et d’amitié et surtout le consensus tout au long des débats, ont été le «grand secret» de la réussite du conclave. Cet environnement de travail, à l’en croire, a été favorisé par des acteurs engagés et au sens élevé de la responsabilité et de l’esprit de fraternité.
C’est pourquoi il a exprimé à l’ensemble du comité d’organisation et à tous les participants aux assises, sa gratitude pour la dextérité dont ils ont fait montre pendant les trois jours de travaux. «Chacun dans son rôle a mis la barre très haute, ce qui nous a permis ensemble de relever le défi», a-t-il laissé entendre. Par ailleurs, le chef de la délégation ivoirienne a dit garder un «vif» espoir que les décisions qui seront issues de la 6e conférence au sommet du TAC, seront effectivement mises en œuvre pour «le bonheur des peuples burkinabè et ivoiriens». «Je demeure convaincu qu’au regard de la qualité de nos travaux et de la volonté de tous les acteurs de faire du TAC un exemple achevé de coopération Sud-Sud, nous parviendrons aux objectifs que nous nous sommes assignés», a conclu Louis Bony.
Joanny SOW
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