Opérationnalisation de la force du G5 Sahel PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Sidwaya   
Dimanche, 25 Février 2018 23:07

Présent à Bruxelles dans le cadre d’une rencontre du G5 Sahel depuis le 22 février 2018, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, est rentré de son séjour belge, le dimanche 25 février 2018. A sa descente d’avion à l’aéroport international de Ouagadougou, il a fait le point de sa participation à cette rencontre.

Les conditions de l’opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel se précisent davantage. Des engagements ont été pris dans ce sens au cours de la rencontre qui s’est ouverte le 23 février 2018 à Bruxelles. Le président du Faso qui a pris part à cette rencontre aux côtés de ses pairs des pays- membres du G 5 Sahel, a fait le point de sa mission à son retour au pays, ce dimanche 25 février 2018 à l’aéroport international de Ouagadougou.  De son avis, cette réunion coorganisée par la Commission de l’Union européenne, l’Union africaine, les Nations unies et les pays- membres du G5 Sahel a été une réussite. «C’est la première fois que nous avons constaté que tous les chefs de gouvernement et de présidents européens étaient quasiment présents à cette rencontre y compris d’autres pays comme les Emirats, l’Arabie saoudite, la Chine…» a-t-il déclaré. De la rencontre proprement parlée, le président du Faso a retenu quelques enseignements. La première leçon est la question du terrorisme au Sahel. Elle n’est pas perçue par les différentes parties comme une préoccupation régionale, mais une question qui a des répercussions sur l’Europe et par conséquent, elle doit être prise en compte dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au niveau mondial.  Le second aspect abordé par le chef de l’Etat concerne l’annonce de 414 millions d’euros sur 423 à rechercher pour l’opérationnalisation de la force du G5 Sahel. A ce propos,  Roch Marc Christian Kaboré a salué les efforts des différents pays et institutions. Cependant il a regretté le long temps qui s’écoule entre les déclarations d’intention et la matérialisation des actes concrets, toute chose qui est préjudiciable aux combats menés sur le terrain. Pour y remédier,  il  s’est réjoui que la rencontre se soit penchée sur les dispositions à prendre pour atténuer les lourdeurs administratives afin de recouvrer le montant promis. Le troisième enseignement touche à la pérennité du financement du G5 Sahel, forte de 5000 hommes. «Le plaidoyer a été une fois de plus fait pour que la force conjointe puisse être mise sous- mandat de l’ONU, de manière à obtenir le financement pour l’acquisition du matériel mais également du paiement des hommes sur le terrain» a expliqué le président du Faso. Comme nous l’avons déjà déclaré, a-t-il poursuivi, nous ne pouvons pas avoir de forces combattantes qui soient sous-payées par rapport aux forces des Nations unies notamment la MUNISMA. Nous continuons le plaidoyer auprès de l’ONU pour être sous mandat de l’article 7 de manière à pouvoir bénéficier de la pérennité du financement de la force du G5 Sahel, a rassuré le président Kaboré. Il a, en outre, soutenu que les chefs d’Etat de l’espace ont réaffirmé que le G5  Sahel est une initiative des pays africains et c’est dans ce cadre qu’ils souhaitent un accompagnement de la communauté internationale.  «Nous avons l’ensemble de nos structures. Nous avons mis en place des instruments de contrôle pour que les dépenses soient transparentes vis- à- vis des bailleurs ainsi que des pays du G5» a-t-il rassuré.

 

 

Abdoulaye BALBONE

Sidwaya

Mise à jour le Dimanche, 25 Février 2018 23:16
 

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