Le directeur du Bureau de développement des télécommunications (BDT) de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Brahima Sanou, a rendu le vendredi 27 février 2015 à Ouagadougou, une visite de courtoisie à la Commission de l’information et des libertés (CIL). Il s’est agi pour M. Sanou de féliciter la commission pour le travail abattu dans la protection des données à caractère personnel.

Au Burkina Faso dans le cadre d’une visite de courtoisie aux nouvelles autorités du pays, le directeur du Bureau de développement des télécommunications (BDT) de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Brahima Sanou a visité la Commission de l’information et des libertés (CIL) le vendredi 27 février 2015. Il s’est agi pour le premier responsable du BDT d’apporter son soutien à la commission pour le travail, qu’elle abat en matière de sensibilisation et la protection des données à caractère personnel au Burkina Faso. «Le travail que la CIL mène est dans une certaine mesure, un prolongement de ce que nous faisons et comme nous ne travaillons pas sur le terrain, nous nous appuyons sur des structures comme la CIL pour pouvoir atteindre les gens qui ont plus besoin de nos services en matière de cyber-sécurité et de protection des enfants en ligne», a affirmé M. Sanou.  Pour lui, si les Technologies de l’information et de la communication (TIC) ouvrent beaucoup de possibilités, il n’en demeure pas moins qu’elles constituent non seulement un danger pour les enfants de huit à quatorze ans qui sont les plus fréquents souvent sur les réseaux sociaux, mais aussi, pour certains adultes. C’est pourquoi, «l’UIT en tant que institution des Nations unies pour les TIC, nous mettons un très grand accent sur la cybersécurité car de nos jours, il n’y a plus de frontière entre la vie réelle et la vie virtuelle, surtout pour nos enfants qui, eux en fait, ne connaissent pas cette frontière », a-t-il indiqué. Au moins 50% des enfants dans le monde sont exposés en ligne a précisé le directeur du BDT qui pense que la situation est encore plus alarmante dans les pays en voie de développement, dans la mesure où il y a un manque de sensibilisation au niveau de la frange jeune. Et pour accompagner la CIL dans ses efforts, le Bureau du développement des télécommunications envisage une future collaboration avec l’institution locale. La directrice de la CIL, Marguerite Ouédraogo, qui s’est réjouie de cette visite a fait savoir que sa structure va bénéficier des expériences de la faîtière en matière de sécurité dans le cyberespace. Selon elle, 80% des jeunes Burkinabè fréquente les cybercafés pour des raisons diverses et parfois à l’insue des parents. Et au vu des moyens dont dispose la CIL, elle a privilégié la sensibilisation auprès des jeunes et des autorités et cela sur toute l’étendue du territoire en ignorant la langue et la distance. Le directeur du Bureau de développement des télécommunications a reçu un trophée «Ganbré» et des présents de la part du personnel de la CIL.

Donald Wendpouiré NIKIEMA

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