Réduction des délestages : Le ministre Bachir prépare une batterie de mesures PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Sidwaya   
Lundi, 26 Février 2018 23:19

Le ministre de l’Energie, Bachir Ismaël Ouédraogo, a visité le lundi 26 février 2018, la centrale solaire photovoltaïque de Zagtouli et celle électrique de Komsilga. Il s’est agi pour lui de prendre le pool de la production d’électricité afin d’envisager des mesures idoines à même de réduire les délestages pendant la chaleur.

La période de canicule se profile à peine à l’horizon que déjà « le jus précieux » commence à se faire rare. Afin de prendre les mesures idoines, le ministre de l’Energie, Bachir Ismael Ouédraogo, a visité le lundi 26 février 2018, la centrale solaire photovoltaïque de Zagtouli et celle électrique de Komsilga. La visite a commencé à la centrale solaire. Le ministre a visionné les installations solaires et le poste de stockage et distribution de l’électricité de la Société nationale burkinabé d’électricité (SONABEL). Mise en service officiellement en septembre 2017, la centrale, élevée à 33 000V (volts), doit  contribuer annuellement pour  56 Gwh (gigawattheure)  sur le réseau national. « Bien que cette production ne soit pas  suffisante pour mettre fin au délestage, elle est d’un apport très important pour minimiser son impact. Cependant, il faut  d’autres sources de productions pour qu’on puisse définitivement mettre fin à  ce problème », a souligné le chef de projet de la centrale de Zagtouli, Saïdou Nana. Dans ce sens, à l’entendre, il est prévu une extension de la centrale à 50 000V (volts). Après Zagtouli, le cap a été mis sur la centrale électrique de Komsilga. De la salle de maintenance au poste de collecte et distribution de l’électricité, en passant par la salle de traitement du combustible , celle des machines et de commande, le ministre a pu constater les différentes installations. Il s’est dit satisfait du travail abattu pour que les populations aient du courant. « Il s’est agi pour moi de voir ce que nous avons comme production d’énergie, celle à importer et le manque à gagner  afin de mettre en place des mécanismes pour faire face  à la p��riode de canicule qui s’annonce. Un autre objectif recherché était d’encourager les agents  pour le travail  abattu. J’ai vu des équipes très dynamiques, une expertise locale au top. Je  tenais à  leur dire toute ma fierté, ma satisfaction et  leur demander encore plus d’efforts et d’abnégation car la tâche est immense et exponentielle alors que l’offre n’est pas chaque fois à la hauteur », a indiqué le ministre.

 


Le soleil est une alternative viable pour le Burkina Faso

Selon lui, des idées sont en place  et elles seront  exposées en conseil des ministres pour permettre à ce qu’il y ait  le moins de désagrément possible pendant la période de canicule. «  Je ne peux pas garantir qu’il n’aura pas de délestage, je demande la clémence de la population parce que notre pays n’a ni  gaz, ni fuel  et  près de 40 à 45% de la consommation est  importée. Ce qui veut dire que nous sommes à la merci des pays interconnectés. En témoigne, le délestage du dimanche 24 février,  parce qu’il y’avait des travaux de maintenance en Côte-D’ivoire», a expliqué le 1er responsable en charge  de l’énergie. Déjà, par rapport à la  canicule,  il a  affirmé qu’il a  une batterie de mesures qui seront  prises afin d’atténuer la situation. La semaine prochaine, une conférence de presse sera organisée  pour  donner les grandes lignes de ces mesures. « Cependant, je tiens à rassurer tout le monde qu’il y a des Burkinabè qui sont à la tâche pour faire de telle sorte que nous n’ayons pas de problème en matière d’énergie et  ils sont prêts au travail 24h sur 24 », a-t-il soutenu. Conscient qu’il faut encore plus d’investissements,  M. Ouédraogo a proposé une campagne de sensibilisation à l’économie de l’énergie et la promotion de  l’énergie solaire. « Notre ambition est de voir comment exporter le solaire vers la sous-région, mais on a besoin de  l’accompagnement de la population. Ceux  qui vont rentrer dans ce business doivent envoyer du matériel de qualité. Nous allons mettre un mécanisme de suivi et de garantie pour les  consommateurs. A cet effet,  des certifications seront livrées et  la SONABEL est résolument engagée dans ce sens » a-t-il certifié.


Fleur BIRBA

Sidwaya

Mise à jour le Lundi, 26 Février 2018 23:23
 

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