Il y a une année, dans le cadre du programme national de création d’emplois, le ministère de l’Administration territoriale et de la Sécurité d’alors a procédé au recrutement, par voie de concours au recrutement de 3 000 volontaires adjoints de sécurité (VADS), pour servir dans les 13 régions du Burkina. Mesure salutaire que celle-là, quand on connaît les difficultés rencontrées parfois dans la circulation routière au niveau des grands centres urbains dont Ouagadougou. En effet, ces volontaires, assistés par des agents de police, rendent un grand service aux usagers de la route en contribuant à la fluidité du trafic sur les principaux axes routiers de la capitale.
Conformément aux missions qui leur sont assignées, ils participent activement à la régulation de la circulation, au renforcement des mesures de surveillance dans les zones à risque, contribuent à l’action des services de sécurité dans bien de domaines où il y a nécessité. Il est indéniable que les auxiliaires de sécurité sont utiles à tous.
Cependant, il n’est pas superflu de reconnaître que leur déploiement en ville est parfois mal pensé et est par conséquent quelques fois source de désordre. A certains croisements où les feux tricolores fonctionnent à merveille, on justifie difficilement leur présence doublée de celle de la police.
Là, si le civisme des citadins fonctionne comme il faut, si le code de la route est respecté, il ne devrait pas y avoir de problème pour circuler. On gagnerait donc à redéployer automatiquement nos braves VADS à d’autres carrefours au trafic dense où il n’existe pas de feux de signalisation. Idem pour les croisements où le dispositif de signalisation est défaillant pour cause de coupure d’électricité.
SOS !!! - Ouverture officielle du CSPS de Yagma: Les populations lasses d’attendre Un site a été aménagé au profit des sinistrés du 1er septembre 2009 à Yagma (périphérie nord à une dizaine de km de Ouagadougou). Plusieurs ouvrages dont un Centre de santé et de promotion social (CSPS) y ont été réalisés.
Depuis la fin des travaux en 2012, ledit Centre n’est toujours pas fonctionnel. Initialement, l’inauguration officielle de l’infrastructure avait été prévue pour le 1er septembre 2014, soit 5 ans après le jour sombre. Qu’est-ce qui empêche l’ouverture officielle du CSPS de Yagma ? Les habitants estimés à plus de 6 000 désabusés veulent comprendre.
Le moins que l’on puisse dire est que la construction du Centre avait été bien accueillie par les sinistrés, eux qui, jusque-là, sont obligés, en cas d’urgence, de se rendre à Bissighin ou au CMA Paul VI pour espérer avoir des soins appropriés.
Non contentes de garder les portes du CSPS fermées aux malades du site d’hébergement, les autorités ont pris la décision d’en faire un Centre d’isolement de malades en cas d’apparition de la maladie à virus Ebola au Pays des hommes intègres.
Cela a provoqué l’ire des populations qui s’affichent catégoriquement contre. Elles réclament à cor et à cri l’ouverture de leur Centre. Pour exprimer leur exaspération et prendre ainsi l’opinion publique à témoin, les sinistrés recasés à Yagma promettent de manifester vigoureusement s’ils continuent d’être l’objet de négligence. Vite une issue heureuse contre cet autre front qui couve.
Prévention contre Ebola: Le bon comportement, les bons réflexes
Disons-le tout de suite. Foi des autorités sanitaires, la maladie à virus Ebola qui se transmet d’une personne malade à une autre par contact direct n’existe pas au Burkina Faso. Mais comme on le dit couramment, « mieux vaut prévenir que guérir ».
Dans cette optique, vu que la pathologie sévit dans la sous-région et à nos portes (Mali), le ministère de la Santé recommande d’adopter de bonnes pratiques en matière d’hygiène individuelle et collective.
Les populations sont invitées à se laver régulièrement les mains, éviter de manipuler sans protection des personnes décédées, limiter les salutations en serrant les mains et les accolades, éviter les contacts avec les animaux sauvages (chauves-souris, singes) malades ou trouvés morts.
La maladie à virus Ebola se manifeste par une forte fièvre ; des vomissements ; de la diarrhée souvent sanguinolente ; des maux de tête ; une faiblesse généralisée ; des douleurs des muscles et des articulations ; des saignements au niveau des yeux, du nez, des oreilles. Les cas suspects peuvent alors être communiqués au numéro vert (80 00 11 20)… gratuitement.
Gare de l’Est: Prompte réaction de l’UTRV-GE
Dans notre précédente livraison, nous déplorions le fait que la gare de l’Est à Ouagadougou, bien que parmi les premières en matière de fréquentation, soit une infrastructure en sursis. Nous relevions en effet sa sous-utilisation, pour ne pas dire sa mauvaise utilisation : des bâtiments à l’abandon, des espaces envahis par des broussailles et pire, une muraille fissurée par endroits.
On peut se féliciter aujourd’hui de la promptitude des responsables et membres de l’Union des transporteurs voyageurs de la gare de l’Est (UTRV-GE) dans la réaction. Après publication de l’élément sur la gestion de cet ouvrage, le mur troué a été remonté de plusieurs couches de parpaing et une opération de salubrité a également été organisée pour assainir les lieux. Bravo à l’UTRV-GE.
Vivement que tout soit mis en œuvre pour plus d’actions salvatrices contre les autres préoccupations. Le bon fonctionnement des structures qui y sont en place, et surtout l’éloignement des mauvais garçons et autres prétendus bandits consommateurs de drogue la nuit tombée, sont des problèmes à résoudre ici et maintenant.
L'Observateur paalga |