Droits humains : Séance d’information sur la nouvelle loi PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Sidwaya   
Mardi, 21 Novembre 2017 15:36

Le Centre d’information et de formation en matière de droits humains en Afrique (CIFDHA) et Amnesty international Burkina Faso (AIBF) ont organisé un atelier national sur le renforcement des capacités des actions de la société civile et la vulgarisation de la loi portant protection des défenseurs des droits humains au Burkina Faso, du 17 au 18 novembre 2017, à Ouagadougou.

Le Burkina Faso dispose des nouvelles dispositions légales protégeant les défenseurs des droits de l’homme.La société civile, actrice majeure de la promotion des droits humains, s’approprie la législation, adoptée en juin 2017.

 

A l’initiative du Centre d’information et de formation en matière de droits humains (CIFDHA) et Amnesty international Burkina (AIBF), une quarantainede membres d’Organisations de la société civile burkinabé,représentative de la catégorie des défenseurs des droits humains, bénéficient d’une session d’information et de sensibilisation sur les dispositions de la nouvelle loi portant protection des défenseurs des droits humains pour une meilleure compréhension et appropriation.

Au cours d’un atelier de 48 heures, du 17 au 18 novembre 2017, à Ouagadougou, les participants ont pris connaissance de l’expérience de la Coalition burkinabé des défenseurs des droits humains (CBDDH) qui a élaboré ladite loi ainsi que de celle ivoirienne, premier pays à avoir adopté une législation sur la protection des défenseurs des droits de l’homme dans la sous-région ouest-africaine.

Pour le président du CIFDHA, Urbain Yaméogo, les OSC ont toujours émis le vœu que le pays des Hommes intègres se dote d’un instrument juridique protecteur des défenseurs des droits des droits humains. Son adoption a été motivée du fait que ces derniers ont été, à plusieurs reprises, victimes d’actes d’humiliations, de tracasseries, d’emprisonnement.

La présente loi définit celui qui est un défenseur des droits humains, son champ d’actions, ses droits et devoirs. « En terme de droit, il s’agit notamment de l’interdiction  d’arrestations arbitraires », a expliqué Urbain Yaméogo.

Pour Amnesty international Burkina, cette formation permettra à la société civile et défenseurs des droits humains de mener à bien leurs missions quotidiennes. Ils s’approprieront le contenu et la portée des nouvelles dispositions légales.

Député à l’Assemblée nationale, Jacob Ouédraogo trouve que la loi protégeant les promoteurs des droits humains leur offre des conditions de travail propices. « L’hémicycle est tout à fait fier d’avoir contribué à une telle œuvre », a-t-il dit, car elle place le Burkina parmi les pays soucieux de créer un cadre adéquat pour les défenseurs des droits humains.

 

Valentin KABORE

Mise à jour le Mardi, 21 Novembre 2017 15:39
 

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