La ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, Laurence Ilboudo, a reçu en audience, le mardi 6 mars 2018, à Ouagadougou, la coordonnatrice du centre international pour l’éducation des filles et des femmes en Afrique, Rita Bissoonauth.
La coordonnatrice du Centre international pour l’éducation des filles et des femmes en Afrique (CIEFFA), Rita Bissoonauth est ravie de la nommination de Laurence Ilboudo comme ministre en charge de la femme. Elle est allée la féliciter et s’enquérir des projets de son département ministériel, le 6 mars 2018, à Ouagadougou. Lors de leur entrevue, Bissoonauth a présenté au ministre les missions de son centre et lui a fait part de la disponibilité de son institution à l’accompagner dans la promotion de la gent féminine. Elles ont, par ailleurs, échangé sur les activités de la célébration du 8-Mars. «Je pense que cette année, il y a beaucoup d’innovations notamment, le dialogue entre les femmes pour se projeter dans le futur et s’accorder sur ce qu’elles vont dire au président du Faso au cours de la rencontre prévue», s’est réjouie la coordonnatrice du CIEFFA. Elle pense que c’est une bonne pratique que le Burkina Faso pourrait partager avec les autres pays africains. Au sujet de la structure qu’elle dirige au pays des Hommes intègres depuis septembre 2016, Rita Bissoonauth a déclaré que le centre est un bureau spécialisé de l’Union africaine(UA), chargé de mettre en œuvre le volet autonomisation de la femme de l’agenda 2063 de l’Union. «Nous travaillons sur la problématique du maintien des filles dans le cursus scolaire», a déclaré Mme Bissoonauth. Et de préciser que dans les 55 pays africains, il y a juste une fille sur cinq qui termine le cursus secondaire. Pour changer la donne, le CIEFFA a, dans son action, quatre priorités : faire le plaidoyer pour l’éducation des filles et des femmes, veiller au respect des accords et conventions internationaux relatifs à l’éducation notamment les dispositions en faveur des jeunes filles, veiller à ce que les enseignants soient form��s à prendre en compte la dimension genre dans leurs pratiques et œuvrer à ce que les filles s’intéressent aux disciplines telles les sciences, la technologie, l’ingénierie, les mathématiques et la formation technique et professionnelle notamment à des métiers habituellement pratiqués par les hommes.
Jean Philibert SOME
Sidwaya |