Bénin: EBOMAF obtient un troisième marché de 43,8 milliards F CFA PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Sidwaya   
Jeudi, 11 Septembre 2014 07:02

La réputation de EBOMAF dans le BTP s’affiche de plus belle au Bénin. Après avoir fait montre de son expertise dans les travaux publics, la société du P-DG, Mahamadou Bonkoungou, vient de remporter dans ce pays son troisième appel d’offres international d’un montant de 43,8 milliards F CFA HT pour mettre aux normes communautaires une route de soixante-onze (71) kilomètres dans le département du Mono-Couffo.

Vingt-quatre (24) mois de travaux ont été jugés nécessaires pour débarrasser la route de COLODO, c’est-à-dire l’axe Comè-Lokossa-Dogbo, de ses qualificatifs actuels de «voie avorteuse» ou de «tronçon aux accidents mortels». Plus que des nids de poule, ce sont des trous d’hippopotame qui entravent la libre circulation des personnes et des biens sur cet axe principal du département du Mono-Couffo. Et pour la troisième fois, le Bénin a renouvelé sa confiance à EBOMAF pour mener à bien sa réhabilitation.  «Au terme d’un appel d’offres international, EBOMAF a été retenue pour réaliser les travaux selon un cahier des charges dans vingt-quatre mois», a indiqué, Bonaventure Naton Aké, ministre des Travaux publics et des Transports.

 

Ce nouveau challenge résulte des gages donnés dans l’exécution des grands travaux au moment où certains partenaires brillent d’incapacité, notamment sur la réalisation du lot 1 (PK 00-11) du projet Bondjécali-Madécali-Iloua-Frontière du Nigeria (lire encadré). Grâce à son personnel rompu aux tâches de génie civil et à sa gamme variée de machines de pointe, les chantiers de EBOMAF aboutissent toujours à des infrastructures de qualité.  Son savoir-faire ne cesse de fasciner et de convaincre plus d’un Béninois. «Nous sommes une entreprise d’envergure internationale auréolée par une notoriété qui s’appuie sur une expertise avérée et reconnue qui s’entretient constamment par notre capacité à déployer des ressources humaines et des moyens matériels adéquats pour répondre aux exigences de tout type de projet routier. Celui lancé à Lokossa n’est pas une exception pour nous. Rassurez-vous, il sera abordé dans la sérénité et avec même détermination», soutient Arouna Mouhamed, Directeur des travaux à EBOMAF-BENIN.

L’expertise de la société burkinabè est donc «impatiemment» attendue sur soixante-onze (71) kilomètres avec ce double pari : remettre les soixante-deux (62) kilomètres de la route totalement délabrée et défectueuse Comè-Lokossa-Dogbo aux normes communautaires, aménager une voie moderne de neuf (9) kilomètres sur la bretelle Zounhoue-Athiémé-Frontière du Togo. D’un coût de 43,8 milliards F CFA HT financés par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), des banques commerciales et le budget national du bénin, le projet va conclure à un revêtement bitumineux de la route suivant des profils et des caractéristiques retenus pour les sections et la bretelle.

«Cette journée restera mémorable pour les générations actuelles et futures de notre département du Mono-Couffo car elle traduit l’entente d’un cri du cœur de longue date et annonce la fin d’un calvaire», a souligné Nakpa Sossou, maire de Lokossa et représentant des élus des localités bénéficiaires.  Le «Bénin en chantier», décrété au début de son deuxième mandat par le Président Thomas Yayi Boni, se traduit ainsi en acte concret dans les départements du Mono-Couffo. Pour les populations bénéficiaires, c’est un vieux rêve devenu réalité que de constater enfin l’installation du chantier devant une solution durable à leur mobilité. «La bonne exécution de cette voie est une exigence de la démocratie pour mieux aller vers l’émergence», a ajouté, Nakpa Sossou, porte-parole des bourgmestres du Mono-Couffo.

 

Le Bénin soucieux de la réhabilitation du réseau routier national et du choix des entreprises

Lokossa, chef-lieu du département, n’a pas fait dans la dentelle,  samedi 6 septembre dernier, pour réserver un accueil en fanfare au Président de la République venu, en personne,  dévoiler la plaque du lancement officiel du chantier. Dans une liesse populaire, ses compatriotes, sortis très nombreux, l’ont acclamé à la place de la Préfecture de Lokossa. «Nous avons engagé notre pays dans un vaste programme de réhabilitation du réseau routier national afin que les vaillantes populations aient accès aux pôles économiques de croissance et puissent profiter davantage des échanges facilités par l’intégration. Pour cela, les populations doivent adhérer aux projets structurants et travailler à saisir les opportunités qu’ils offrent», a exhorté le chef de l’Etat. EBOMAF s’est donc imposée comme un acteur clé de cette vision du Président Yayi Boni. Le drapeau national et le fanion de l’entreprise accrochés symboliquement à un bulldozer lors du lancement des travaux en disent long sur ce fructueux partenariat. Zone de transit et de fortes activités agro-pastorales, le département du Mono-Couffo a longtemps été freiné dans ses initiatives de progrès par l’état «grabataire» de son principal axe routier. Après avoir bénéficié récemment d’un ouvrage de franchissement sur le fleuve Mono, ses habitants attendent unanimement de crier bientôt un ouf de soulagement. Maintenant que l’Etat a consenti le financement des travaux, ils espèrent tous voir l’entreprise adjudicataire employer toutes ses capacités pour leur enlever l’épine du pied. «Il y a des opportunités qui nous filent du bout des doigts à cause de cette route qu’aucun transporteur sérieux ne veut aujourd’hui emprunter. Avec ce lancement, c’est un jour nouveau qui se lève dans notre département. Nos parents de l’extrême-nord nous ont parlé de l’exploit que l’entreprise en charge des travaux a accompli chez eux. Nous ne doutons pas, un seul instant, de sa capacité à nous offrir un bel ouvrage», a dit Geneviève Agbo, une habitante de Comè. Convaincues des perspectives qu’augurent la réhabilitation du COLODO, les populations ont bruyamment laissé éclater leur joie devant le démarrage imminent des travaux. Principal bailleur de fonds avec vingt-cinq (25) milliards F CFA de parts à la réalisation du projet de réhabilitation de la route Comè-Lokossa-Dogbo et bretelle Zounhoué-Athiémé-Frontière du Togo, la BOAD, par la voix de son représentant, Assimiou Mahamadou, a indiqué que l’action de son institution s’inscrit dans une dynamique d’accompagnement du peuple et du gouvernement béninois dans ses chantiers pertinents de développement de son réseau routier d’un coût d’environ quatre-vingt- treize (93) milliards F CFA. Comme les deux premiers, la mise en œuvre de ce troisième projet est appréhendée comme «du déjà-vu» par les ingénieurs et les techniciens de EBOMAF.

Alcide NATHAN

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Le Président Yayi salue le savoir-faire de EBOMAF

Le premier marché de BTP de EBOMAF au Bénin suscite un intérêt particulier. Portant sur une portion du tronçon Bondjécali-Madecali-Iloua-Frontière du Nigeria, ce chantier force l’admiration de par ses prouesses. Avec brio, la société du P-DG Mahamadou Bonkoungou a rattrapé le retard lié aux imperfections techniques constatées lors du démarrage effectif du projet dans les environs de Malanville, dans la région de l’Alibori.  L’expertise dont elle a fait montre permet aujourd’hui  d’entamer la phase d’achèvement des travaux d’aménagement et de construction de cette route d’intégration entre le Bénin, le Niger et le Nigeria.  Au moment où son co-adjucataire chinois trouble le sommeil des autorités béninoises en montrant des signes inquiétants d’incapacité et des risques d’abandon, EBOMAF donne entière satisfaction  à la mise en œuvre du programme présidentiel «Le Bénin en chantier». Son exploit n’est pas passé inaperçu lors de la visite du Président Thomas Yayi Boni, dimanche 31 août dernier, sur le chantier. «Je suis venu féliciter EBOMAF pour les acquis enregistrés et la qualité du travail abattu», a-t-il conclu. La reconnaissance de ce savoir-faire au sommet de l’Etat béninois renforce la notoriété de EBOMAF dans ce pays et témoigne de l’expertise burkinabè en matière de génie civil.

 

A.N.

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Arouna Mouhamed, Directeur des travaux à EBOMAF-Bénin: «Notre notoriété repose sur la culture permanente de l’excellence»

Que peut-on retenir aujourd’hui de la présence de EBOMAF dans l’univers du BTP béninois ?

Les activités de EBOMAF au Bénin s’inscrivent dans sa vocation globale d’accompagner les pays africains dans leurs efforts de développement notamment dans le secteur des grands travaux routiers. Notre présence dans ce pays s’affirme autour de trois (3) projets.

Le premier porte sur 19,6 km du tronçon Bondjecali-Madecali-Iloua-Frontière du Nigeria : aménager et de construire une route avec un revêtement bitumineux. A l’heure actuelle, les travaux sont à leur phase terminale avec un taux de réalisation de plus de 90%. Il ne reste que les tâches d’assainissement et celles de la signalisation. Nous avons reçu la visite du Président de la République sur ce chantier la semaine dernière. Il a salué l’avancement des travaux à sa juste valeur. Ce qui nous a valu de vives félicitations de sa part. Le deuxième marché concerne la portion Parakou-Wèwè, longue de soixante-treize (73) km, dans le cadre de la réhabilitation de l’axe Parakou-Djougou. Ce chantier vise à renforcer l’infrastructure existante en recyclant la chaussée existante à travers diverses couches de chaussée et un revêtement bitumineux. Il est à sa phase initiale qui connait un impressionnant déploiement du personnel et du matériel.  Les études sont terminées et les dossiers sont en train d’être peaufinés pour être soumis à l’approbation de la mission de contrôle. Le démarrage des travaux proprement dits est imminent.

Le troisième marché est celui lancé à Lokossa dans le département du Mono-Couffo. Il consiste à réhabiliter la route Comè-Lokossa-Dogbo et aménager la brettelle Zounhoué-Athiémé-Frontière du Togo à partir de variantes techniques retenues. Le chantier va débuter incessamment après l’élaboration du dossier d’exécution.  Nous appréhendons chacun de ces projets comme un nouveau challenge que nous abordons avec le même dynamisme et la même sérénité pour mériter la confiance placée en nous.

 

Comment aviez-vous accueilli les félicitations que le Président Thomas Yayi Boni a personnellement adressées à EBOMAF, dimanche 31 août dernier, lors de sa visite du chantier Bondjecali-Madecali-Iloua-Frontière du Nigeria ?

Cette appréciation de la plus haute autorité du pays est un réconfort pour l’entreprise et une invite à maintenir le cap de l’excellence dans notre secteur d’activités.

 

Quels sont les fondements de la réputation de votre entreprise dans le BTP aussi bien au Bénin que dans la sous-région ?

La réputation de EBOMAF tient au leadership de son P-DG Mahamadou Bonkoungou. Celui-ci s’évertue toujours à conférer à sa société un rôle majeur dans le développement d’infrastructures de qualité en Afrique. Il a fait d’une priorité le fait de bénéficier sur tous ses chantiers d’un personnel qualifié et d’un matériel adéquat. Ce sacerdoce a permis de doter ceux du Bénin de ressources humaines qualifiées et d’une gamme d’engins à la pointe de la technologie. Notre notoriété repose sur cette adéquation que le Président Thomas Yayi Boni a pu constater de visu au cours de sa visite de notre chantier. Il s’est aperçu de notre franche mobilisation en cohésion dans l’avancement des travaux.

 

Quelle assurance donnez-vous aux habitants du département du Mono-Couffo sur le respect du délai imparti au chantier ?

Nous avions l’habitude de ce genre de travaux. Au Togo, nous sommes sur un front de plusieurs projets routiers atteignant plus de cinq cents (500) kilomètres. Certains chantiers portant sur des infrastructures d’envergure sont bouclés; d’autres battent leur plein. Plusieurs modèles de construction de voies sont concernés. Ils s’insèrent dans la même dynamique. Il n’y a pas ce type d’ouvrages routiers que nous ne pouvons pas construire. Les capacités humaines, matérielles et techniques sont réunies et constamment disponibles. EBOMAF se distingue par son approche technique qui consiste à la mobilisation de personnel et de matériel appropriés pour assurer l’efficacité et la performance dans les rendements journaliers. Cela permet de répondre à la fois aux impératifs temporels et aux exigences de qualité. Dans l’exécution des travaux, nous sommes guidés par la culture permanente de l’excellence : le souci de la qualité et le respect des délais contractuels.

Propos recueillis

à Lokossa par A.N.

Sidwaya

Mise à jour le Jeudi, 11 Septembre 2014 07:13
 

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Nestor BAKI

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