Les 9 nouveaux membres du Conseil supérieur de la communication (CSC) ont prêté serment devant le Conseil constitutionnel le 11 septembre 2014 à Ouagadougou. Ils se sont ainsi soumis à une prescription substantielle avant leur prise de fonction de régulateurs du secteur de la communication de notre pays. Conformément à l’article 35 de la loi organique portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du CSC, les membres de cette instance doivent prêter serment devant les juges constitutionnels avant leur entrée en fonction.
Les 9 nouveaux membres de cette institution se sont soumis à cette prescription substantielle au cours d’une audience solennelle présidée par le président du Conseil constitutionnel, Albert Dé Millogo. «Je jure solennellement de bien et fidèlement remplir ma fonction de membre du CSC en toutes indépendance et impartialité, de façon digne et loyale et de garder le secret des délibérations», c’est le serment fait par chacun des 9 conseillers, à commencer par la nouvelle présidente de l’institution, Ini Nathalie Somé.
En rappel, le CSC est constitué de 3 membres désignés par le président du Faso, d’1 membre désigné par le président de l’Assemblée nationale, d’1 membre désigné par le président du Sénat, d’1 magistrat désigné par le président du Conseil constitutionnel, de 3 membres désignés par les associations professionnelles représentatives des médias, à savoir 1 de la presse écrite ou en ligne, 1 de l’audiovisuel et 1 autre du secteur de la presse.
Ainsi, Odile Tiendrébéogo, Ini Nathalie Somé, Sékou Kambiré, Jean de Dieu Vocouma, Bakari Alexandre Sanou, Victoria Ouédraogo Kibora, Joseph Bonzi, Abibata Kouldiati Touré et Désiré Komboïgo auront pour mission, d’après Albert Dé Millogo, de veiller à l’application de la législation et de la réglementation relatives à la communication au Burkina Faso, au respect de la déontologie professionnelle par les sociétés et entreprises de radiodiffusion sonore et télévisuelle privées et publiques, par les journaux et publication périodique, de promouvoir la liberté d’expression et le droit à l’information, de garantir le droit d’accès des organes de presse au sources d’information, de délivrer les autorisations d’exploitation de station pour la télévision et la radio, de veiller à la protection de la personne humaine contre les violences résultant de l’activité du secteur de la communication, de fixer les règles de programmation, de diffusion, de production des émissions et des articles relatifs aux campagnes électorales par les sociétés et entreprises de presse écrite et de radiodiffusion sonore et télévisuelle d’Etat… C’est pourquoi il les a exhortés au respect de leur serment.
Abdou Karim Sawadogo & Harold Alex Kaboré (stagiaire)
L'observateur paalga |