Le ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Mahama Zoungrana, a visité, le vendredi 5 septembre 2014 dans la région du Centre-Sud, des exploitations de production semencière, une rizière et un champ de démonstration de variété améliorée. Il s’est dit satisfait de la physionomie des cultures. Le ministre en charge de l’agriculture, Mahama Zoungrana et son staff n’oublieront pas de si tôt la journée du 5 septembre 2014 dans la région du Centre -Sud.
La raison, la traditionnelle tournée agricole s’est tenue sous une pluie battante dans les provinces du Nahouri, du Zoundwéogo et du Bazèga. Dans la première province, c’est le champ du producteur semencier Tassiré Zongo, situé à Saro, qui a été à l’honneur. Sur une superficie de 27 hectares, le producteur cultive du maïs, du sésame et du niébé. L’exploitation de Jonas Yogo a reçu également la visite du ministre. « Je produis essentiellement des semences hybrides de maïs, issues de la recherche nationale, quatre variétés de niébé en production de base et la production de sésame, le tout sur 30 hectares», a expliqué le producteur. Dans le Zoundwéogo, M. Zoungrana a visité une rizière d’une superficie de 41,32 hectares. Selon la représentante des exploitants de la rizière, Bibata Ouédraogo, il est attendu 165 tonnes de riz. La tournée a pris fin dans le Bazèga dans un champ de démonstration. Il s’est agi là de constater de visu la comparaison faite d’une exploitation de variété améliorée avec une exploitation de variété locale. Pour le propriétaire de la parcelle, Thomas Bouda, on remarque que la variété hybride avec un cycle court, promet une production conséquente. Et compte tenu de la rareté des pluies, elle est la mieux adaptée de nos jours. « Cette parcelle-école que constitue le champ de démonstration, doit convaincre de par la physionomie des cultures et des épines les producteurs à changer de technologie », a indiqué le premier responsable du secteur agricole. A l’occasion, les producteurs ont égrené un chapelet de doléances à savoir, le manque de main-d’œuvre, le problème de la commercialisation des semences, le manque de magasin de stockage et de conservation ainsi que de technologie et d’équipement d’étuvage. « Car notre plus gros acheteur est l’Etat. Quelques ONG et producteurs qui connaissent la qualité et l’apport additionnel des semences hybrides sur leurs exploitations s’en procurent également. Je souhaite que les producteurs utilisent ces variétés », a soutenu M. Yogo.
Une campagne qui rassure
Le ministre a promis à cet effet d’apporter des solutions à ces différentes préoccupations. Il les a, par ailleurs, encouragés à plus d’ardeur dans leur tâche. Au terme de cette tournée, Mahama Zoungrana s’est dit satisfait et rassuré en termes d’évolution de la saison. Selon lui, les réalisations constatées sur le terrain rassurent davantage par rapport à la réussite de la campagne. En effet, les cultures sont au stade de montaison pour le sésame, de floraison et d’épiaison pour le maïs, le niébé et le sorgho. « Bien que la campagne se soit installée difficilement, nous sommes convaincus que nous ferons de bonnes récoltes si la pluviométrie se poursuit jusqu’à fin septembre », a ajouté M. Zoungrana. Et les producteurs de souhaiter que les pluies se poursuivent jusqu’en début octobre.
Fleur BIRBA
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